Le parcours pharmacocinétique des médicaments depuis les formes posologiques solides orales jusqu’à la circulation systémique est complexe. Il commence par la désintégration, une condition préalable à la subdivision d’une forme posologique solide en particules minuscules. La dissolution se produit ensuite lorsque ces entités granulées se solubilisent dans les fluides gastro-intestinaux. Cette solubilisation est cruciale pour l’étape suivante, la perméation, qui décrit la traversée du médicament à travers la membrane intestinale et son entrée ultérieure dans la circulation sanguine.
La cinétique d'absorption des médicaments peut être entravée par la vitesse de dissolution ou de perméation. La vitesse de dissolution est un facteur limitant, en particulier pour les substances lipophiles et les médicaments présentant une faible solubilité dans l'eau, notamment les formulations à libération prolongée. La perméation, en revanche, régit la vitesse d'absorption des médicaments hydrophiles, dictant leur transport à travers les bicouches lipidiques.
Le système de classification biopharmaceutique (SCB) classe les médicaments en quatre classes en fonction de leurs attributs de solubilité et de perméabilité. Les composés de classe I présentent une solubilité et une perméabilité élevées et sont facilement absorbés. Les médicaments de classe II sont gênés par une faible solubilité, ceux de classe III par une perméabilité réduite et ceux de classe IV sont confrontés à des problèmes d'absorption attribués à la fois à une faible solubilité et à une faible perméabilité. Les exemples incluent le diltiazem (classe I), la nifédipine (classe II), l'insuline (classe III) et le taxol (classe IV).
Un paramètre pharmacocinétique critique, la vitesse de dissolution, est également quantifiée comme la vitesse à laquelle un médicament passe d'un état solide à une forme solubilisée dans un solvant donné dans des conditions contrôlées. Les problèmes de solubilité ont un impact considérable sur la vitesse de dissolution, notamment pour les composés dont la solubilité aqueuse est inférieure à 1-2 mg/ml dans la plage de pH gastro-intestinale de 2 à 8. Néanmoins, des médicaments tels que le cisapride surmontent la faible solubilité intrinsèque grâce à une vitesse de dissolution rapide et à une faible dose thérapeutique, garantissant une absorption suffisante au cours de la période de transit gastro-intestinal. La dynamique de dissolution est davantage corrélée à l'absorption et à la biodisponibilité globales du médicament qu'à la solubilité absolue.
Du chapitre 3:
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