Les liaisons identiques au sein d'un groupe polyatomique peuvent s'étirer de manière symétrique (en phase) ou asymétrique (hors phase). Comme pour les liaisons hydrogène, ces vibrations influencent également la forme du pic IR. En général, les fréquences d'étirement asymétrique sont plus élevées que les fréquences d'étirement symétrique. Par exemple, les amines primaires présentent deux pics IR distincts entre 3 300 et 3 500 cm^-1 correspondant à l'étirement N-H symétrique et asymétrique, tandis que les amines secondaires présentent une seule vibration d'étirement à ≈ 3 300 cm^-1.
De même, les liaisons N-H dans les amides primaires présentent deux vibrations d'étirement à ≈ 3 350 cm^-1 (étirement asymétrique) et ≈ 3 180 cm^-1 (étirement symétrique) à l'état solide, tandis qu'une seule vibration d'étirement N-H est observée pour les amides secondaires à 3 300 cm^-1.
Dans le cas du groupe –NO_2 (nitro), la délocalisation génère deux liaisons N-O équivalentes qui présentent des pics d'absorption d'étirement asymétriques et symétriques à ≈1550 et ≈1365 cm^-1, respectivement.
Du chapitre 13:
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