Notre laboratoire développe des nanoparticules comme outils pour étudier les barrières biologiques et surmonter ces barrières à la surface des muqueuses afin d’améliorer l’administration de médicaments et l’immunothérapie. L’un des développements les plus notables est celui des vaccins COVID-19 de Pfizer, BioNTech et Moderna qui utilisent des formulations de nanoparticules lipidiques pour délivrer de l’ARNm pour la vaccination. De nombreux efforts sont en cours pour améliorer les immunothérapies telles que les vaccins et les traitements contre le cancer utilisant des nanoparticules, car ces formulations pourraient améliorer l’administration de la cible aux cellules immunitaires et réduire les effets secondaires systémiques des immunothérapies.
L’analyse de cellules uniques est une composante essentielle de l’immunologie dans la recherche biomédicale, l’une des techniques les plus courantes étant la cytométrie en flux. La réalisation de tels isolements cellulaires à partir de tissus d’intérêt nécessite une dissociation tissulaire fiable. Rendre la recherche en laboratoire plus accessible sans compromettre la qualité et la précision peut être un défi.
L’automatisation des processus facilite l’apprentissage des étapes techniques et laborieuses et permet aux stagiaires d’acquérir de l’expérience en effectuant des analyses plus sophistiquées sans affecter la fiabilité des résultats. Le principal avantage de ce protocole et de la conception de l’appareil qui l’accompagne est sa personnalisation et sa rentabilité. La possibilité de traiter jusqu’à 12 tissus simultanément réduit les temps de traitement.
Cette alternative peu coûteuse rend cette technologie plus accessible dans les milieux de recherche à faibles ressources.