Cette méthode peut nous aider à répondre aux questions clés liées à la mémoire dépendante du contexte olfactif, telles que la question de savoir si les odeurs doivent être présentées simultanément avec des cibles afin d’être des indices mnémoniques efficaces. Le principal avantage de cette technique est que la présentation directe des odorants permet au chercheur d’exercer un contrôle plus expérimental que la présentation ambiante des odorants. Pour préparer l’olfactomètre, couper les tubes à la longueur appropriée et les fixer solidement en place.
Pour contrôler la stimulation tactile, présentez les tubes à l’intérieur de la barre métallique qui soutient le repose-menton. Couvrez ensuite le haut de la barre métallique de tissu. Appliquez ensuite la quantité appropriée d’odorant liquide sur un tampon de coton et placez ce tampon de coton dans un bocal en verre.
Après cela, connectez le bocal à l’olfactomètre. Lorsque le participant arrive au laboratoire, demandez au participant s’il a fumé des produits du tabac au cours des dernières 24 heures. Ensuite, demandez au participant s’il a mangé ou s’il s’est brossé les dents au cours de la dernière heure.
Enfin, demandez au participant s’il a des allergies pertinentes. Ensuite, présentez au participant les renseignements pertinents sur l’étude et demandé au participant de signer un consentement éclairé. Pour contrôler la stimulation auditive, demander aux participants d’effectuer l’expérience dans une cabine qui réduit le son.
Ensuite, placez le participant dans une chaise réglable confortable. Demandez au participant de placer son menton dans le repose-menton et d’ajuster le repose-menton au besoin. Pour commencer la première phase de l’expérience, demandez au participant de classer 90 mots totaux aussi abstraits ou concrets qu’ils apparaissent à l’écran avec un bouton.
Commencez l’essai en présentant au participant une bouffée d’air couplée à une croix sur l’écran qui contiendra du matériel odorant ou un contrôle non parfumé. Ensuite, remplacez la croix par un mot cible commandé au hasard et qu’elle reste à l’écran pendant 2000 millisecondes. Lorsque le participant classe le mot comme abstrait ou concret, le prochain essai sera automatiquement déclenché.
Pour commencer la deuxième phase de l’expérience, que le participant quitte la cabine d’essai et se déplace vers une zone éloignée du matériau odorant. Puis aérodez la cabine d’essai avec des ventilateurs. Ensuite, demandez au participant de colorier les mandalas pendant cinq minutes.
Pour commencer la troisième phase de récupération, demandez au participant de retourner à la cabine d’essai. Présentez ensuite au participant une croix à l’écran et le même odorant utilisé dans la première phase de l’expérience. Enfin, remplacez la croix par un mot et demander au participant d’utiliser une appuie sur le bouton pour indiquer si le mot est ancien ou nouveau.
En utilisant ce protocole, le contexte olfactif a été présenté directement aux sujets d’essai. Les groupes de contexte olfactif ont surpassé le groupe sans odeur dans l’exactitude, présentant ainsi la preuve claire que la présentation directe des odorants peut mener aux effets dépendants de contexte de mémoire. Lors de l’utilisation de cette procédure, il est important de remplacer le matériel olfactif selon un horaire régulier afin de permettre une uniformité de l’intensité et de permettre la comparabilité avec d’autres groupes de recherche.
Suite à cette procédure, d’autres méthodes comme la variation de la présentation des odorants sur une base d’essai par essai peuvent être effectuées afin de répondre à des questions supplémentaires comme la question de savoir si les contextes d’odeur peuvent être efficaces lorsqu’ils sont déplacés entre les temps courts.